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lundi 4 août 2008

Action pour le Niger




Historique d'Action pour le Niger

Actions engagées par Action par le Niger depuis Février 2002 :


Histoire rapide du fondateur d’action pour le Niger avec la zone Saharienne :

- Année 1995 : Première mission ( 6 mois ) de Charles RENARD, président d’ « Action pour le Niger » au Nord Mali avec Equilibre, durant la première rébellion, mission en hydraulique durant la période d’urgence, premiers contacts avec les populations du pays, de toutes ethnies (les camps de réfugiés étaient aussi bien Bombaras, Peuls que Tamasheks), premiers réseaux de travail dans la zone Saharienne qui me donna de bonnes pistes pour la suite.

- Année 2000 : Mission pour Médecins Du Monde en 2000 à Arlit, Niger ( 6 mois ). Face aux déficiences du programme de Médecins du Monde (réhabilitation de CSI), montage d’un réseau en vue de monter plus tard une association de développement pour le Niger. Premières études sur les populations les plus vulnérables au Niger. Etude Epidémiologique sur Arlit pour dénoncer les méfaits de l’exploitation des mines d’uranium (conséquences de l’exploitation d’uranium de la COGEMA/AREVA sans protection par les pop. locales) et le département d’Agadez, retrouvailles avec des Touaregs rencontrés lors de ma mission en 1995.

- Février 2002 : Création d’Action pour le Niger après six années passées à travailler pour les Organisations Non Gouvernementales en Afrique de l’Ouest et dans les Balkans pour d’autres organisations non gouvernementales ) françaises et espagnoles (Médecins Du Monde, Handicap International, Equilibre, MPDL et d’autres plus petites) en Croatie, Bosnie, Serbie, Albanie, Kosovo.

- Juillet Août 2004 : Après de longues recherches de fond de deux ans (création d’ateliers touaregs en France, artisanat, organisation de concert, nombreuses participation aux colloques traitant du développement, médiatisation, recherche intensive de bailleurs privés.) organisation et concrétisation de la première mission d’Action pour le Niger.

1ère mission d’évaluation d’Action pour le Niger en Juillet/Août en 2000 (buts de l’association : améliorer la qualité de l’eau au Nord Niger) :

- Repérage des puits à analyser lors de la prochaine mission (300 repérages dans tout le massif de l’air et du Ténéré).

- Remise en place du réseau de relations interethniques dans tous les domaines touchant à l’eau, contacts gouvernementaux et associatifs au Niger (mes amis sont aussi bien Haoussas que Tamasheks, dans l’intérêt de la paix…et surtout parce que ce sont mes amis).

- Formation d’un assistant logisticien Kabyle Français et poursuite de la mission avec lui.

- Tournée de 3 semaines dans le massif de l’air et du Ténéré ( Agadez / Iférouane / Tchintoulous / Timia / Danet / Gougaram ) pour rencontrer populations et chefs traditionnels de nouveau, expliquer le projet et préparer l’arrivée pour la seconde mission (long travail d’explication en pleine saison des pluies, nombreux problème logistiques suites aux courris mais mission complétée...).

- Interventions d’urgence sur des puits à l’eau bactériologiquement mortelle au chlore choc et à la chaux.

- Mise en place d’un protocole d’accord avec l’association « Nomades d’Afrique » pour pérenniser l’action dans le temps et trouver des ressources humaines, les projets tournant trop souvent courts au Niger (logistique aléatoire dans le Nord et problèmes diverses administratifs).

- Prise de contact avec tous les partenaires locaux désirant des analyses bactériologiques sur les puits réhabilités ou forés et busés. (« AfriCare », « Coopération Française », « Solidarité », « PNUM », « FED »).

- Gestion des petites accidents/maladies et autres urgences dans le village de Gougaram (infirmier absent pour formation).

2ème mission d’Action pour le Niger et concrétisation des buts de la mission en 2004 :

Former les populations à l’utilisation du kit DEL AGUA d’OXFAM et analyser 300 puits, organiser avec les chefs de village les tournées d’animaux et d’humains pour boire (ce kit d’analyse permet d’analyser toute eau directement sur le terrain et donne des résultats en colonies d’Escherishia Colis/100ml en 24h, ce qui permet de donner des résultats en urgence) :


- Formation de 2 personnes Touarègues et d’une jeune Peule aux techniques sanitaires en milieu précaires.

- stagiaires opérationnels dès le 2ème mois de mission en ayant principalement travaillé sur le terrain (facultés d’adaptation très forte des stagiaires pourtant éprouvés par la chaleur et le paludisme).

- Analyses de 70 puits dans la zone du Talak, dans 15 villages différents proches de Gougaram. Le but à atteindre (300 puits analysés) ne put être atteint en seulement 2 mois de mission puisque malgré de bonnes conditions logistiques et une bonne organisation nous parvînmes à analyser pas plus de 5 à 6 puits par jour, même en commençant à travailler dès 4h du matin, nous avions surestimés notre capacité de travail à 60°C…De plus notre budget n’était plus assez conséquent pour nous permettre d’analyser des puits plus loin dans le désert (le carburant et d’autres consommables avaient des prix qui avaient parfois atteint le double des prix habituels, les bakchichs aux militaires nous pénalisèrent également puisqu’ils nous fallait payer en plus des « taxes » habituelles 5000 CFA pour entrer ou sortir du Talak.

- le principal était la formation du personnel local qui devait reprendre le programme par la suite en faisant payer les analyses à des prix qui permettraient à chaque village de se les offrir (5000 CFA + le prix du transport en tout terrain de l’équipe). Ceci fut effectif durant quelques mois, puis la situation se détériorant de plus en plus au Nord Niger, et les villages ayant comme priorité leur sécurité avant tout, il n’y avait plus de place pour les analyses. Les tout terrains n’étaient plus gratuits pour Ahmed et les autres stagiaires, ils ne pouvaient donc plus tourner en brousse, de plus la sécurité laissait de plus en plus à désirer d’autres priorités virent de nouveau le jour, comme survivre.

- Mise en place d’une bonne organisation logistique pour la chaîne du froid entre France et Niger.

- Mise en place d’un réseau pour la pérennité du programme entre Médecins sans Frontières et Nomades d’Afrique, l’association partenaire.

- Traduction sur le terrain du manuel du kit d’analyses bactériologiques en Français (de l’anglais) et en Tifinagh pour d’éventuels problèmes à résoudre.

- Passage d’un certificat en bonne et due forme pour tous les stagiaires après deux mois d’analyses bactériologiques de terrain ensemble et 3 semaines de théories.

- Meilleure organisation des puits pour animaux des puits à usage humain malgré les pénuries touchant la zone de Gougaram.

- Constatation et étude de la zone de Gougaram qui est l’une des plus durement touchée par la pauvreté du Niger après de nombreuses discussions avec les gens locaux et surtout la vie avec toutes ses personnes, d’une dignité très forte, stoïque et impressionnant dans la misère et l’oppression.

- Cours à l’air libre dans chaque village pour les personnes intéressées, en présence de chefs traditionnels (environ une centaine de personnes à chaque intervention) pour « Comment purifier une eau avec des techniques simples », évidemment les Touaregs étant des professionnels dans ce domaine il fallait trouver des techniques qu’ils ne connaissaient pas et leur expliquer les diverses applications (exemple : stocker l’eau 3 jours dans une jarre, puis boire uniquement les premiers 10 cm sur une jarre de plusieurs dizaines de litres, les bactéries, les protozoaires et les virus de taille et de poids plus lourds/50% de pathogènes en moins), j’appris également moi même de nouvelles techniques pour de futurs projets.



Année 2006

Mise en place d’un programme d’urgence pour la malnutrition au Nord Niger, par Ahmed notre logisticien sur place, distribution d’argent liquide directement aux familles touchées par la famine. Programme géré en urgence à titre exceptionnel par Ahmed KATE. Le budget d’Action pour le Niger ne me permettait pas de partir moi même, cela aurait été de l’argent perdu (2000 euros le billet) lorsque je connaissais moi même chaque famille où cet argent fut distribué : 1500 Euros d’envoyés par tranche de 50 000 CFA par famille pour survivre lors de la famine. Reconnaissance forte de la part des familles aidés et de leurs proches.

Année 2007

Ecriture d’un projet intégré (intégrant tout les aspects d’un programme de développement) pour le village de Gougaram, pour sortir définitivement (inch Allah) ce village de la misère et des maladies moyenâgeuses, nous l’espérons en tout cas, si le budget est suffisant.

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Action pour le Niger

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Reims, 51, France
Association loi de 1901, accès à l'eau, forage de puits et analyses bactériologiques dans le massif de l'air et du Ténéré, Nord Niger.